Les rencontres d’arpia

Prochaine rencontre le 5 décembre avec Dunya Azevedo, enseignante en photographie au Brésil et doctorante en histoire de la photo, qui viendra nous parler de ses recherches sur la photographie documentaire contemporaine. Nous vous attendons au premier étage du Café Lenouvô Cosmos, pour ce moment de partage!

AFFICHE-rencontres arpia copy

Résumé

Cette présentation propose une réflexion sur la photographie documentaire contemporaine et les modes de traitement d’événements tragiques, en particulier ceux qui s’emparent des vestiges du passé. Il s’agit de réfléchir sur cette manière d’approcher les catastrophes et sur la valeur de témoignage de ces travaux qui ont trait à une spatialité et temporalité complexes dont la matière se trouve dans les vestiges.

Pour cette communication, nous prendrons comme corpus empirique l’essai photographique du photographe Guillaume Herbaut, réalisé dans la zone radioactive de Chernobyl, un ensemble d’images prises 24 ans après l’accident nucléaire de 1986. L’essai Chernobyl fait partie du projet La Zone et est composé de plusieurs séries de photographies de la zone interdite de Chernobyl et de ses alentours.

L’auteur plonge dans l’univers qu’il envisage documenter et raconter. Il construit l’histoire en forme de séries d’images, composées des fragments de vie des personnes qui ont vécu ou vivent le drame, des traces de celui-ci, le tout mélangé à son expérience et vécu dans les lieux par où il est passé.

Il aborde également une dimension performative de l’image lorsqu’il fait les personnes poser et, en mettant toutes ces photographies en série, il inscrit en elles sa signature.

Dunya Azevedo est enseignante en photographie à l’Universidade Fumec, à Belo Horizonte (Brésil) et doctorante de l’Universidade Federal de Minas Gerais (Brésil). Elle développe actuellement une partie de sa recherche à l´Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne (2014/2015) sous la direction de Michel Poivert, avec une bourse de la Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)/ Brésil.

Les rencontres d’arpia

Prochain RDV le 15 mai prochain avec le photographe Jean-Félix Fayolle qui viendra nous montrer et parler de ces travaux photo/vidéo réalisés au Mexique, El Salvador et Philippines. Nous vous attendons au premier étage du Café Lenouvô Cosmos, pour ce moment de partage!

Arpia 15-05-2014 Paris 19

 

Rappel: Les rencontres d’Arpia – 15 novembre

Le 15 novembre à 17h

Affiche Charles

 

Resumé: La recherche de Charles Monteiro vise à discuter de la réorganisation du champ photographique et du processus d´institutionnalisation de la photographie au Brésil, dans les années 1970, à travers la production des images de quatre photographes du Sud du Brésil, travaillant tous dans des magazines et des journaux à Rio de Janeiro et à São Paulo au cours de la période. Production d’images qui se trouve entre le champs du photo-journalisme (notamment, Assis Hoffmann et Ricardo Chaves) et le photo-documentaire (Luiz Carlos Felizardo et Eneida Serrano) dans le contexte socio-politique d’un pays en transformation, en raison de la lutte pour l’ouverture politique et des mouvements sociaux concomitants. Dans ce processus, la presse et, en particulier, le photo journalisme  a joué un rôle clé dans la dénonciation des inégalités sociales telle que l´exploitation au travail, la pauvreté sous ses multiples aspects,  la lutte pour la terre, les migrations entre régions, l´exode des champs vers les grands villes, les grèves et la violence de la police ont été quelques-uns des thèmes abordés dans la production photographique de l’époque.

Ces photographes sont chargés de la construction d’une nouvelle visibilité de la nation, très distincte de la vue des beautés naturelles, de modernisation et de développement qui ont marqué les années 1950 et de la construction de la nouvelle capitale fédérale (Brasilia). La mosaïque d’images de la nation est encore plus complexe vis-à-vis des groupes qui étaient restés dans l’invisibilité ou sont apparus de manière subordonnée dans la construction de ces images particulières : ouvriers, paysans pauvres ou sans terre, les peuples autochtones et autres minorités qui ont exigé de leurs droits. Ceux-ci de la seconde moitié du XIXe siècle au début du XXe siècle étaient souvent considérées comme dangereux et devant être impérativement  contrôlés et instruits par l’État.

Charles Monteiro est professeur et chercher au Programa de Pós-Graduação em História de la Pontifícia Universidade Católica do Rio Grande do Sul au Brésil, et développe cette recherche avec une bourse Estagio Sênior de la Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) à l´Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne.

Rencontres d’Arpia

Evénements à venir

Affiche Charles

 

Resumé: La recherche de Charles Monteiro vise à discuter de la réorganisation du champ photographique et du processus d´institutionnalisation de la photographie au Brésil, dans les années 1970, à travers la production des images de quatre photographes du Sud du Brésil, travaillant tous dans des magazines et des journaux à Rio de Janeiro et à São Paulo au cours de la période. Production d’images qui se trouve entre le champs du photo-journalisme (notamment, Assis Hoffmann et Ricardo Chaves) et le photo-documentaire (Luiz Carlos Felizardo et Eneida Serrano) dans le contexte socio-politique d’un pays en transformation, en raison de la lutte pour l’ouverture politique et des mouvements sociaux concomitants. Dans ce processus, la presse et, en particulier, le photo journalisme  a joué un rôle clé dans la dénonciation des inégalités sociales telle que l´exploitation au travail, la pauvreté sous ses multiples aspects,  la lutte pour la terre, les migrations entre régions, l´exode des champs vers les grands villes, les grèves et la violence de la police ont été quelques-uns des thèmes abordés dans la production photographique de l’époque.

Ces photographes sont chargés de la construction d’une nouvelle visibilité de la nation, très distincte de la vue des beautés naturelles, de modernisation et de développement qui ont marqué les années 1950 et de la construction de la nouvelle capitale fédérale (Brasilia). La mosaïque d’images de la nation est encore plus complexe vis-à-vis des groupes qui étaient restés dans l’invisibilité ou sont apparus de manière subordonnée dans la construction de ces images particulières : ouvriers, paysans pauvres ou sans terre, les peuples autochtones et autres minorités qui ont exigé de leurs droits. Ceux-ci de la seconde moitié du XIXe siècle au début du XXe siècle étaient souvent considérées comme dangereux et devant être impérativement  contrôlés et instruits par l’État.

Charles Monteiro est professeur et chercher au Programa de Pós-Graduação em História de la Pontifícia Universidade Católica do Rio Grande do Sul au Brésil, et développe cette recherche avec une bourse Estagio Sênior de la Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) à l´Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne.